Crest
Crest, ville culturelle, sportive et festive au coeur de la Vallée de la Drôme, est une porte d'entrée du Vercors. La cité médiévale s'est construite à même une crête rocheuse, surplombée par la Tour. Labellisée "Plus beaux détours de France".
La ville de Crest s'est développée le long d'un ancien axe romain. On ne connaît pas la période exacte de son origine. Elle est mentionnée pour la première fois en 1120, dans une lettre écrite par le pape Calixte II, de passage à Crest, sous le nom de "Crista Arnaudorum", la Crête des Arnaud.
Crest un labellisée plus beaux détours de France en 2004. ce qui fait son identité, ce sont les calades et ruelles authentiques, les passages couverts, les édifices architecturaux témoignant d'une histoire, son donjon, ses commerces.
La ville aurait été fondée par la famille Arnaud à la fin du Xe siècle ; ils bâtissent leur château sur la crête rocheuse. Cependant, en 1145, la ville de Crest passe, pour moitié, aux mains des évêques de Die, en tant que don de la part des Arnaud. Quelques décennies plus tard, les Seigneurs de Poitiers, futurs comtes de Valentinois, arrivent dans la région et veulent concurrencer le pouvoir épiscopal. En remerciement de leur soutien à la princesse de Marsanne, héritière des Arnaud, face à la puissance ecclésiastique, ils reçoivent la part des Arnaud, ainsi que le titre de comtes de Valentinois et de Diois. En 1188, ils offrent au peuple de Crest une charte des libertés. Ils s’opposent ainsi délibérément à l'évêque de Die.
Pendant plus d'un siècle et demi, la ville subit la guerre dite "des Épiscopaux", opposant les comtes de Valentinois aux Evêques de Die. En 1356, le traité de Lyon établit la victoire des Poitiers, disposant dès lors de l'ensemble du territoire de Crest.
Au XVe siècle, le dernier comte de Valentinois, Louis II de Poitiers-Valentinois, meurt sans héritier : la ville de Crest devient propriété royale. Elle sera cédée à différentes familles dont la famille Grimaldi (Prince de Monaco) en 1642.
Au XVIe siècle, lors des guerres de religion, des protestants tentent de s'emparer de la forteresse où sont enfermés certains des leurs, en vain.
Au XVIIe siècle, Louis XIII de passage à Crest, décide, sur les conseils du Cardinal de Richelieu, de démanteler la citadelle, vue comme une menace pour le pouvoir royale. Le donjon est, cependant, conservé sur demande des notables et de la population, mais surtout en raison du coût trop important de sa destruction. La Tour sert alors de prison jusqu'à la fin du XIXe siècle.
La ville sort ruinée des guerres de religion.
A la fin du XVIIe et tout au long du XVIIIe siècle, Crest connaît une période de prospérité avec le développement industriel des fabriques de coton, de drap, de laine et de soie.
Au XIXe siècle, l'histoire politique de la ville est marquée par le coup d'Etat de Napoléon III ; la Tour joue alors pleinement son rôle de prison puisque plus de 400 paysans insurgés y seront enfermés.
A cette même époque, la ville continue de prospérer avec la construction de nouvelles fabriques dont il reste des vestiges.
Aujourd'hui, le nom des rues de la vieille ville et des quartiers évoquent toujours ce riche passé économique.
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Par Office de tourisme Cœur de Drôme - Pays de Crest et de Saillans