La montagne du Puy

À noter

• Topo/pas à pas :
  1/ Emprunter la D 175 en direction de Luc-en-Diois sur 600 m, puis bifurquer sur la piste à droite. À la deuxième intersection, prendre le chemin de gauche. Au croisement suivant, rester à droite. Le chemin entre dans le bois.
  
  2/ À l’orée du bois, au col de Gras (1 029 m), monter à droite en direction des crêtes du Coët par le sentier dans la pierraille, puis dans un bois de pins. Au replat, sur le serre des Gardettes (1 060 m), continuer par le sentier qui descend à flanc dans le bois (pins sylvestres et hêtres). Il traverse des ravins de marne, contourne de petites combes et s’abaisse vers la plaine.
  
  3/ Avant la ferme du Coët (990 m), suivre la route à droite. Contourner le hameau des Granges par la droite et trouver le poteau directionnel des Granges (1 045 m).
  
  4/ Suivre à droite le GR® 91 en direction de Lesches-en-Diois. Au croisement du Bois des Granges (1 060 m), attaquer la montée sous les hêtres, pins et buis.
  
  5/ Avant le talweg, au croisement de Cocaillasson (1 150 m), quitter le GR® pour monter vers le col Maur, à travers bois par un raide sentier peu marqué.
  
  6/ Au col (1 241 m), grimper à gauche par le sentier discret dans les buissons. La montée assez forte longe la crête dans les arbustes, puis sur une pelouse avant d’arriver au sommet. Redescendre par la crête vers l’est et rejoindre le relais de communication en contrebas par le sentier dans la pente herbeuse. Parvenir au poteau directionnel de la Montagne du Puy (1 550 m).
  
  7/ Emprunter la piste. Après la première épingle, quitter la piste et descendre dans la pente par le sentier à gauche. Il coupe deux lacets.
  
  8/ Juste avant la piste, prendre le sentier à droite. Il descend à flanc sur le versant sud de la montagne du Puy et ramène à Lesches-en-Diois.
• Histoire, culture et patrimoine :
  Mais pourquoi une rue des Alambics ? D’autant plus que près de la mairie, il n’y en a qu’un seul. En réalité, jadis en descendant la piste vers le Rotas et Chaitieu, il y en avait trois de plus. Cette concentration s’explique par la proximité de la grande fontaine qui permettait de refroidir le serpentin durant la distillation de la lavande. Ici, toutes les familles cultivaient la lavande et la commune a compté jusqu’à treize alambics ! Celui exposé près du Charel est un vestige de ce savoir- faire qui a marqué l’activité agricole de la région au XXe siècle ; ces moments de distillation étaient empreints d’une convivialité que la fête de la Lavande perpétue tous les 15 août depuis plus de 60 ans.