Le tour du rocher de Combau

À noter

• Topo/pas à pas :
  1/ Du parking (panneau d’information du Parc), revenir quelques dizaines de mètres sur ses pas pour prendre le sentier qui monte sur la droite, en direction du col de Côte Chèvre. Couper la route du col de Menée, continuer en face sur la piste. Le chemin s’enfonce en sous-bois sur une pente bien soutenue mais régulière et se rapproche des falaises du rocher de Combau.
  
  2/ Passer devant un vieil abri abritant un ancien alambic. Arriver à une ancienne ruine à la source de Font Morte. La forêt devient parsemée et le paysage se dégage sur le serre de Beaupuy au col de côte Chèvre (1 531 m).
  
  3/ Attaquer la descente en direction de Liodève. Le sentier traverse un pierrier (vue sur le rocher de Combau et le vallon). Il s’enfonce ensuite dans les bois et récupère la piste pour arriver à la route aux Granges de Combau (1 365 m).
  
  4/ Prendre à gauche la route en direction des Nonières sur 3 km. Pittoresque, elle contourne le rocher de Combau.
  
  5/ Dans un petit virage, emprunter sur la gauche un sentier qui descend dans un bois et longe le ruisseau de Combau (attention : portions glissantes par temps humide).
  
  6/ À la route, tourner à gauche et reprendre, de l’autre côté du ruisseau, un chemin à droite. Le sentier descend droit, arrive à une route (buis taillés) et continue en face en descendant toujours tout droit.
  
  7/ À Liodève (917 m), poursuivre par le chemin plus large à gauche en direction des Nonières. Au cimetière, continuer par la D 120 sur 100 m, puis la laisser et prendre le sentier qui monte sur la gauche. Arriver aux premières maisons des Nonières, passer sous une arche et virer à gauche au niveau de la fontaine, rue de Moissonière. Continuer tout droit. Laisser à gauche la mairie, passer devant l’église et la contourner sur la droite. Emprunter le chemin du lavoir. Récupérer la route principale au panneau « Les Nonières » (858 m). Obliquer à gauche en direction du col de Côte-Chèvre et revenir au parking de départ.
• Histoire, culture et patrimoine :
  Au bord d’un chemin, derrière les murs de planches d’un vieil abri délabré se cache l’alambic de côte Chèvre, immobile sur ses roues de bois qui ne serviront plus tant le sentier, qui devait être large autrefois, a rétréci, envahi par la végétation. Dans le passé, il devait servir à produire l’huile essentielle à partir de la distillation de la lavande que les paysans des environs ramassaient autour de chez eux. La chaudière était remplie de lavande bien tassée. On y ajoutait de l’eau, puis le feu sous la chaudière chauffait et vaporisait l’eau qui entraînait l’huile essentielle des plantes. Le refroidissement par de l’eau froide provoquait la séparation de l’huile et de l’eau florale.