Les cols de Vachères et de Saint-Andéol

À noter

• Topo/pas à pas :
  1/ Depuis le parking, avancer sur la D 740, laisser le village à gauche (fromagerie artisanale) et continuer tout droit sur 125 m. À Bouvat (540 m), obliquer à droite sur le chemin. Passer en contrehaut des maisons, puis devant un réservoir.
  
  2/ À la source captée, le chemin devient sentier, pénètre dans un bois mixte à dominante de pins sylvestres et s’élève doucement à flanc de vallon avant de remonter la croupe boisée et d’atteindre le col de Vachères (767 m).
  
  3/ Au croisement, continuer en direction du col de Saint-Andéol. Le chemin suit la crête de la montagne des Condamines qui, après le point culminant (panorama), descend et atteint le col Saint-Andéol (752 m).
  
  4/ Emprunter le sentier à droite. Il descend régulièrement sur le flanc nord de l’éperon boisé puis, après 20 min, change de versant et s’élargit en chemin.
  
  5/ Dans Saint-Andéol-en-Quint (558 m), emprunter à droite le chemin de la Chapelle et passer devant le lavoir. S’engager sous le « soustet » de la dernière maison et descendre en bordure de prairie jusqu’au Rolland Ravin (465 m). Remonter en face par le large chemin qui contourne les cultures. Poursuivre par la petite route à droite puis par la D 740, et retrouver le parking.
• Histoire, culture et patrimoine :
  C’est une vraie histoire d’amour entre les plantes, les Diois et le Diois. À cheval entre Alpes et Provence, le Diois est un paradis pour la botanique. Quelques entrepreneurs engagés et visionnaires ont transformé ce territoire pionnier en leader mondial de la culture biologique et de la transformation des plantes à parfum, aromatiques et médicinales. La variété des sols et des microclimats depuis les plaines du bord de Drôme jusqu’aux montagnes du Diois permet aux cueilleurs professionnels de plantes sauvages et aux producteurs de cultiver un grand nombre d’espèces, dont les fleurons sont le thym, la menthe, le romarin, la sauge sclarée, la reine des prés, le basilic, la mélisse, la lavande... Aujourd’hui, l’engouement pour le naturel et les médecines douces donne un second souffle à leur usage et fait de la Drôme le premier département producteur de plantes aromatiques en France