L'Aupillon

À noter

• Topo/pas à pas :
  1/ Au col de Grimone (1 318 m), rejoindre un peu plus haut le poteau directionnel qui invite à couper la piste et entamer l’ascension vers l’Aupillon. Après un court raidillon, le sentier monte régulièrement dans une remarquable hêtraie-sapinière, dessine quelques lacets, contourne l’épaule occidentale du Serre des Têtes et descend à un embranchement (1 500 m).
  
  2/ Continuer à gauche et parvenir au col des Prêtes (1 589 m).
  
  3/ Monter à droite le long de la clôture (sans entrer dans la pâture !). À l’approche de la forêt, après un passage dans les orties et les chénopodes (épinards sauvages), trouver un portillon dans la clôture. Ne pas s’engager en sous-bois comme les traces au sol y invitent, mais continuer à gravir les pentes du pâturage jusqu’à la crête sud-est de l’Aupillon (1 704 m).
  
  > Suivre la trace à droite et parvenir aux rochers du sommet de l'Aupillon (1 744 m) en 5 à 10 min.
  
  4/ Continuer par le sentier à gauche entre végétation basse et forêt secteur (très apprécié par les chamois). Entamer la descente qui aboutit au col de Lus (1 497 m).
  
  5/ Face au poteau directionnel, s’engager à gauche sur le sentier en contrehaut de la piste. Il la longe avant de la retrouver plus loin (possibilité de prendre directement la piste à gauche en prenant soin de s’orienter de nouveau à gauche à la bifurcation suivante).
  
  6/ Prendre la piste de gauche. Elle se prolonge en chemin puis en sentier dans la combe avant de gagner Combefére (1 452 m).
  
  7/ Poursuivre par le sentier à flanc. Il ramène au col de Grimone.
• Histoire, culture et patrimoine :
  L’altitude de certains pâturages en HautDiois leur confère une identité bien alpine. La hêtraie- sapinière de la montée au nord de l’Aupillon en fait partie. Mais la situation géographique de ce territoire le place également sous l’influence du climat subméditerranéen ou méditerranéo-montagnard, sur les versants sud des massifs. La catananche bleue ou cupidone est une fleur inféodée à l’écosystème méridional, qui se développe sur les coteaux, des friches et des pelouses arides. Elle se trouve en grand nombre dans la descente sud de l’Aupillon vers le col de Lus. En Provence, elle porte le surnom de cigalou, car quand on frotte son calice translucide, à la base de ses pétales, cela « imite » le chant de la cigale. Sa pleine floraison s’étale de la mi- juin à juillet.