Théâtre: Les Fourberies de Scapin

Dans les Fourberies de Scapin, les ruses d'un valet pas toujours bien intentionné vont s'entremêler à des histoires familiales et des histoires d’amour parfois compliquées.

Molière a écrit une comédie peuplée de personnages de caractère. La pièce fourmille de comique de toutes sortes, l’action et l’intrigue sont menées tambour battant.
La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est claire, classique et rythmée. Aucun effet comique aucune occasion de rire ou d’être touché n’est perdu. La distribution apporte au spectateur tous les ressorts comiques qu’on peut attendre : des barbons avares, des jeunes impulsifs, des demoiselles amoureuses, des valets lâches ou astucieux.
Dans cette interprétation, c’est donc Scapin -Kamel Isker qui insuffle l’énergie du début à la fin. L’osmose entre l’interprète et la mise en scène est ici évidente jusqu’au point culminant et apocalyptique ; cette mise en scène tonique exigeait un acteur exceptionnel : Kamel Isker est au rendez-vous.